« Tout ne se pèse pas, à la balance », selon un proverbe danois. C’est d’ailleurs le cas des relations publics. Au Marché d’intérêt national de Rungis en revanche, viandes, fromages, fruits, légumes et même fleurs se pèsent à la balance. Precia Molen a pu récemment le confirmer lors d’un événement presse.
Avec le rachat de JAC PESAGE en 2017, Precia Molen est parvenu à pénétrer ce marché, qui a célébré ses 50 ans en 2019, pourtant réputé si difficile d’accès. Un peu plus de 2 années après son installation, et dans le cadre de sa stratégie de communication, l’Agence Yucatan et son client Precia Molen ont décidé de saisir l’opportunité d’organiser une visite presse dans l’enceinte même du successeur du « Ventre de Paris ».
Une visite qui ne s’improvise évidemment pas tant les facteurs à prendre en compte sont nombreux, et ce malgré une stratégie de relations presse bien installée. Retour d’expérience de l’organisation d’un événement presse au MIN de Rungis.
1. Sélectionner scrupuleusement les médias invités
Au MIN de Rungis, la présence d’étrangers n’est pas toujours la bienvenue. Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de journalistes, tant le passif entre la presse et Rungis est ancien. En cause bien souvent, des médias généralistes qui ne parlent de Rungis que pour annoncer la saisie de quelques kilos de crevettes qui ont connu des jours meilleurs. Or compte tenu des volumes échangés chaque année, cela n’est pas représentatif. Mais jette l’opprobre sur toute une profession. En conséquence, un accueil pour le moins « frileux » de certaines presses, certains journalistes ayant même été mis sur liste noire.
La presse spécialisée, qui connaît bien le secteur et le respecte dans ses enjeux et ses contraintes a en revanche toute sa place auprès des acteurs du MIN.
2. Journalistes aux oreilles chastes, s’abstenir !
Le monde de Rungis est un monde sans langue de bois, où le franc-parler est de mise et l’ironie le principal mode de langage. Le résultat d’un environnement rude, des conditions de travail difficiles et des températures basses dans lesquelles les esprits peuvent s’échauffer très vite.
Pour les invités, pas de traitement de faveur. On s’adapte ou on s’en va. La répartie est donc la meilleure des armes pour être considéré, que ce soit en tant que journaliste ou en tant qu’attaché de presse.
3. Connaître Rungis, préparer l’événement presse
Connaître Rungis est essentiel.
L’impression que tout le monde se connaît de près ou de loin, de nom ou de vue est dominante et amusante. Il est fréquent que quelques véhicules s’arrêtent au milieu de la route pour se saluer, d’un serrage de main ou d’une bise. En amont de l’événement, le rôle de l’attaché de presse est donc de se préparer et de préparer le groupe à « passer pour des étrangers », sans que personne ne s’en formalise.
En outre, charge à l’agence de relations presse d’étudier les plans du MIN en amont ! Car les bâtiments de la marée, du marché des fleurs, des produits carnés, des PLA (produits laitiers avicoles), et des fruits et légumes ne se laissent pas dompter si facilement. Une préparation scrupuleuse du parcours est donc indispensable, ou au moins un sens aigu de l’orientation !
4. Prévoir des marges de flexibilité lors de la visite presse
Le rythme du MIN est particulier : dès 4 h du matin, les clients affluent et le programme s’adapte à la minute près, en fonction de l’affluence des clients domiciliés sur place ou itinérants. Une flexibilité qu’il est nécessaire d’adopter au cours d’une visite.
La visite presse Precia Molen au MIN de Rungis dans le détail
En compagnie du journaliste invité, la journée a commencé par un indispensable café avant la visite du magasin flambant neuf de Precia Molen. Manuela, directrice du magasin, nous accueille et nous poursuivons par les visites chez les clients de Precia Molen, afin de donner au journaliste un maximum d’informations sur l’écosystème du pesage.
On en apprend énormément quand on se rend à Rungis avec un journaliste qui le connait plus que quiconque et un client connu et reconnu.
Les visites s’enchaînent. Dans les hangars, selon une chorégraphie parfaitement maîtrisée, un ballet de transpalettes de toutes les couleurs et toutes les marques, de chariots élévateurs et de camions s’organise sous nos yeux.
Les entreprises y sont souvent familiales, à l’image des 80 % de PME en France, les noms de sociétés sont fréquemment patronymiques, avec l’ajout d’un « & fils » parfois. Oui, le MIN est encore très masculin, on y voit peu de femmes. Manuela a su parfaitement faire sa place. Au même que d’autres femmes entrepreneuses, ou ayant des postes à responsabilité.
À partir de 10 h, l’activité se calme, surtout un vendredi. La journée se termine pour les travailleurs de Rungis, le temps d’échanger plus amplement autour d’un verre. Les anecdotes vont bon train. On ne parle peut-être pas de success story, de brand content, d’insight mais chacun est fier d’exposer sa réussite et celle de sa société, sans langue de bois.
Pour le journaliste, le but de cette visite presse était de brosser un portrait du pesage et de la métrologie légale. Personne ne connaît réellement le pesage, et encore moins les problématiques qui lui sont afférentes, que ce soit le grand public ou le lecteur d’une presse spécialisée. Or à chaque transaction, il y a du pesage. Donc comprendre et connaître les impératifs associés à ce secteur est un réel enjeu économique voire ontologique.
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